• Pour clore les vacances d'été en beauté (j'ai un peu de retard dans mes billets), nous sommes allés au village gaulois à Rieux Volvestre.

    A l'entrée, un questionnaire a été remis à chaque enfant et nous voilà partis à la recherche des indices.

    Une journée en famille au village gaulois

    Une journée en famille au village gaulois

    Des artisans animent ce lieu, ils illustrent parfaitement les savoirs faire du bijoutier, la dextérité du dinandier ou encore le tissage, la forge et la vannerie dans des maisons typiques de l'époque.

    Une journée en famille au village gaulois

    Une journée en famille au village gaulois

    Une journée en famille au village gaulois

    Une journée en famille au village gaulois

    C'est vraiment un super site, très instructif, qui a beaucoup plu aux enfants. Je trouve juste dommage que rien de plus ludique ne soit proposé aux plus jeunes visiteurs. Les explications sont parfois un peu "compliquées" à saisir pour les enfants, lors des animations.

    Les filles étaient également très déçues de ne pas avoir"gagné" de cadeau après avoir résolu l'enquête, comme c'est souvent le cas dans les musées et autres lieux de ce genre.

    Des petits détails qui feraient toute la différence !

     

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  • Mon coup de coeur : Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle

    Dans ce roman en trois cahiers, Jean-Luc Seigle retrace l'histoire de Pauline Dubuisson, condamnée à l'âge de 21 ans pour le crime de son ex fiancé Félix.

    Il s'approprie l'histoire en utilisant la première personne du singulier.

    Dans cette œuvre délicieusement bien écrite et d'une rare profondeur, il va nous narrer les silences de sa vie et de son enfance.

    L'histoire débute alors que Pauline est installée au Maroc. Elle a fui sa vie après neuf ans de détention et se prénomme désormais Andrée en hommage à son père auquel des liens très fort d'amour l'unissait. Elle parlera même d'« esclavage affectif ». Son suicide à l'occasion de son procès laissera place à une culpabilité omniprésente dans la vie de Pauline.

    L'adaptation cinématographique de son procès, dans le film La vérité, où Brigitte Bardot jouera le rôle de la meurtrière, sera à l'origine de sa fuite « infernale, éperdue » pour « échapper à ce destin qui la débusquait sans cesse ».

    Là-bas, elle est rencontrera Jean. C'est pour elle une « renaissance », l'occasion de commencer une nouvelle vie mais sa demande en mariage va faire ressurgir le passé. Par souci d'honnêteté, elle va s'ouvrir à lui et lui avouer son histoire.

    Avec des mots percutants et puissants, elle va se mettre à nu dans le deuxième cahier. L'épisode du viol collectif, « l'insupportable », qu'elle a subi à la Libération, est relaté avec des mots d'une extrême violence, qui font froid dans le dos !

    J'ai pour ma part été extrêmement touchée par le ton de ce roman qui fait formidablement bien ressortir la « violence inimaginable » dont elle a été victime.

    L'auteur donne un nouvel éclairage au procès de cette femme en mettant en lumière ce qui a été tu et a fait d'elle une meurtrière qui a tué de sang-froid. « C'était les mots qu'elle voulait tuer, les mots qui salissent et qui blessent » et non Félix, qui était toute sa vie de la même façon que Jean deviendra sa raison de vivre. Mais l'annonce de la vérité à Jean aura les mêmes conséquences qu'avec Félix.

    Elle va de nouveau se retrouver dans le noir. Elle dira à ce propos : « une apocalypse bien plus qu'une éclipse ». et aboutira à sa mort, avec un dernier paragraphe aux phrases courtes, très ponctuées, commençant pour la plupart par des verbes à l'infinitif. La vie pour elle n'est plus qu'un état de fait dont elle est étrangère.


    Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle par web-tv-culture

     

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  • En ce moment, Auxence est fan des loups.

    Son père a donc organisé un petit séjour à Ax les thermes pour m'offrir 2h de détente aux bains du Couloubret et faire visiter la maison des loups à Orlu au Petit Bonhomme.

    La maison des loups

    On  a découvert 5 espèces de loups :

    • les loups du Canada
    • les loups d'Europe
    • les loups de Pologne
    • les loups de la toundra d'Alaska
    • les loups Arctiques

    dans un lieu magique, très calme et ombragé. En pénétrant dans la maison des loups, on a la réelle sensation d'être dans un lieu où la nature garde tous ses droits. L'aménagement des sentiers est fait de telle sorte qu'ils s'intègrent parfaitement au paysage et ne dénaturent absolument pas les lieux.

    L'accès à certaines animations est en revanche impossible avec des poussettes ou pour les personnes à mobilité réduite.

    La maison des loups

    La maison des loups

    Le tunnel de vision  nous a réellement impressionné. C'est assez fascinant de se retrouver face à face avec des loups et de croiser leur regard.

    La maison des loups

    Les animaux de la ferme de M. Seguin

    Ici, vous pouvez rencontrer les petits animaux de la ferme de M. Seguin :

    - L’enclos des chèvres naines

    - Les différentes espèces de lapins : lapin bélier, lapin lion, fauve de Bourgogne, lapin papillon....

    - Les volailles : poules, coqs, poulets, poussins, canards, dindons, pintades, pigeons... se promènent ou barbotent sur leur plan d’eau

    - Les moutons

    - La ponette : Nougatine

    La maison des loups

    La maison des loups

    C’est à la "Ferme de M. Seguin" que vous pourrez également vous initier au moulage d’empreintes et à l’atelier d’Orpaillage

    La maison des loups

    Le sentier "pieds nus" :

    où il faut enlever ses chaussures et marcher sur de nombreuses textures naturelles différentes. Nous n'avons pas pu le faire  car il avait plu peu de temps avant.

    Et pour finir une vidéo issue du site sur le tunnel de vision :

     

    Cette visite sera le point de départ de notre année d'IEF.

    J'ai programmé la lecture d'un album par mois de la série "le loup qui..." et prévu des activités en lien avec celui-ci.

    Nous débutons le mois de septembre avec :

    La maison des loups

     

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    Grand prix des lectrices de Elle : " Body Blues " [ E. Boublil ]

     

    En 46 très courts chapitres, Elsa Boublil va nous livre le secret de sa vie. La petite fille de six ans qu'elle était va voir son existence basculer le jour où un adulte commet l'indicible.

     

     

     

    À travers son récit, à la première personne, elle va mettre des mots sur ce qu'elle a enduré en silence. Ce livre est un exutoire dans lequel elle va mettre des mots sur ses maux. Mais les mots la blessent, les mots déshabillent. La succession de phrases courtes, très ponctuées, résonne comme des impacts, montre son agitation interne. Ses questionnements sont sans fin. Elle doute de tout et préfère ne pas avoir une seconde à elle.

     

     

     

    De très courtes phrases, les idées clés, scandent le récit en fin de paragraphe. Elles reviennent de façon régulière comme un refrain et confèrent une certaine musicalité au texte. D'ailleurs, l'auteure est musicienne et passionnée de jazz. La musique a toujours été présente dans sa vie et dans celle de son père en particulier. Bien que le professeur de clarinette soit à l'origine de la morsure originelle. "Le jazz s'est interdit de nous plonger dans le plus profond ténèbres".

     

     

     

    Tout son récit est construit de la sorte sur les parallèles entre passé et présent. La radio fait partie intégrante de la vie de sa mère. C'est devenu pour elle un rêve d'enfant, "une douce utopie". Elle en a fait son métier "pour que maman l'écoute".

     

     

     

    Elle fait également le parallèle entre les mains baladeuses de son professeur de clarinette et son aversion pour les massages par exemple. Tout ceci met en lumière les 18 ans de psychanalyse et le travail déjà accompli. Seules les mains de Philippe la réconfortent. Pour elle, le mâle est le mal. Elle n'a d'ailleurs jamais connecté son corps à son cerveau. Mais Philippe est le premier et le seul pour qui elle soit normale. Elle nourrit une grande dépendance à son égard. Ses absences sont vécues comme des abandons. C'est pourtant lui qui l'incitera à coucher sur le papier ses maux.

     

     

     

    Ce livre vient clore un chapitre de sa vie pour en ouvrir à nouveau. Elle termine en disant "j'ai appris à dire non. Non."

     

     

     

    D'une lecture agréable et fluide, le livre est très plaisant bien qu'aborde y un sujet intime, très délicat et difficile à mettre en mots. J'ai parfois eu un peu de mal à me laisser transporter par le vécu traumatique de l'auteure, peut-être de par son extrême pudeur, mais c'est également ce qui fait la beauté et l'intérêt de cette œuvre.

     

     

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    Grand prix des lectrices de Elle : " Am Stram Gram " [ M.J Arlidge ]

     

    Sam et Amy, un jeune couple, décide de faire du stop après un concert à Londres. Ils sont enlevé par une camionnette et séquestré dans un endroit clos.

    À leur disposition, un portable et un pistolet avec une seule balle. « Elle » leur dit simplement : « vous devez tuer pour vivre ».Amy se rend à la gendarmerie après avoir assassiné son petit ami le matin même. Alors elle explique « l'incompréhensible ».

    De l'autre côté, trois flics vont mener l'enquête.

    –Hélène : au passé trouble, qui refait surface à plusieurs moments sous forme de flash-backs, et qui s'adonne aussi au sadomasochisme.

    –Marc : récemment divorcé, qui a plongé dans l'alcoolisme.

    –Charlie : au professionnalisme parfois défaillant.

    Ce trio de choc va dans un premier temps se montrer sceptique quant à la véracité des propos de Amy pour très rapidement comprendre qu'il s'agit de la triste réalité, « devant son air farouche, démente et maigre à faire peur »Très vite, d'autres enlèvement et séquestrations ont lieu, selon le même mode opératoire. Plusieurs des personnes kidnappées ont un lien avec le passé d'Hélène. 

    Serait-ce une piste les menant vers la tueuse ?

    La kidnappeuse ne tue jamais de ses propres mains. Après avoir lancé « l'ultimatum macabre » et leur laisser ainsi le choix de tuer ou mourir d'inanition, elle les regarde se déshumaniser et s'entre tuer. Ils deviennent des êtres au comportement primaire, animal. Chacun ne se préoccupe plus que de sa survie. Ils sont plongés dans un désespoir inconsolable où chacun se retrouve à se méfier de personnes qu'il pensait connaître et en qui il avait confiance. Les liens entre eux se détissent. A leur libération, après la mort de leur binôme, les rescapés ne sont autres que des « carte de visite vivantes, le testament en chair et en os du sadisme d'une tierce personne ». Ils ne sont plus que des « coquilles vides » qui « implosent sous le poids de la responsabilité ».

    Qui du tueur ou de la victime est le plus à plaindre ?

    Dans ce roman aux chapitres très courts et au style d'écriture simple et dynamique, le lecteur est en tension permanente. La fin d'un chapitre donne irrémédiablement envie d'en connaître la suite. Ce livre est un véritable page turner ! On va de rebondissement en rebondissement, que ce soit par l'intermédiaire des kidnappés ou des membres de l'équipe de policiers. Le cadre psychologique de chaque protagoniste est soigneusement traité. Je regrette en revanche que certains éléments ne soient pas portés à la connaissance du lecteur  avant le dénouement. Le lecteur est juste spectateur. Il n'a pas le sentiment de mener l'enquête en même temps que les policiers. Certains passages sont traités avec une extrême rapidité alors qu'ils auraient peut-être mérité d'être traités un peu plus en profondeur pour plus de clarté. Les détails et précisions, qui certes ralentissent le rythme, m'ont manqué à certains moments.

     

    Le teaser pour la sortie du livre Am Stram Gram de M.J. Arlidge aux éditions Les Escales Noires.

     

     

     

     

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